
« Réinventer la mobilité humaine ». C’est le thème choisi cette année par l’Organisation internationale des migrations (OIM) et le ministère de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur pour célébrer, le 18 décembre, la Journée internationale des migrants.
A l’occasion, des réflexions ont été menées sur les perspectives d’approche pour les années à venir. Pour le directeur de cabinet du ministère de l’Intégration africaine, Alahidi Diallo, parmi les principaux projets proposés pour venir en aide aux migrants figurent la création d’un fonds d’investissement des Burkinabè de l’extérieur dont l’étude de faisabilité est en cours, la création d’un observatoire national sur les migrations, la mise en place d’un système d’immatriculation des Burkinabè de l’extérieur ainsi que la construction, avec l’appui de l’OIM et de l’Union européenne, d’un centre d’accueil et de réinsertion des migrants dans la vie en société.
Selon la représentante du chef de mission de l’OIM, Aissatou Guissé Kaspar, l’organisation déploie deux projets dans la région du Centre-Est. Il s’agit du Projet jeunesse, emploi et migration et de l’Initiative conjointe UE-OIM pour la protection et la réintégration des migrants. Le premier projet cité œuvre, depuis trois ans, à réduire les risques de migration irrégulière par des formations, l’octroi de fonds et la sensibilisation. Le second projet vise à contribuer au renforcement de la gestion et de la gouvernance des migrants et assurer leur protection, leur retour ainsi que leur réintégration durable.
Ben Benito BONKOUNGOU
Lefaso.net