Rencontre Premier ministre/Forces vives du Centre-Est : Satisfecit à l’issue des échanges

Publié le lundi 21 septembre 2020 à 10h50min

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Rencontre Premier ministre/Forces vives du Centre-Est : Satisfecit à l’issue des échanges

A l’issue de la cérémonie d’inauguration de l’ENEP de Tenkodogo, les forces vives de la région du Centre-Est ont eu droit à un échange direct avec le Premier ministre Christophe Dabiré, en présence des membres du gouvernement.

Dans un dialogue qui s’est voulu « franc et direct », les représentants des anciens, des femmes, des jeunes et des élus locaux ont exposé leurs préoccupations de l’heure pour ce qui concerne le développement économique et social de la région du Centre-Est. Au nombre des préoccupations, l’on peut citer les problèmes d’infrastructures, la santé, la sécurité et l’éducation.

Aussi, des doléances spécifiques ont été soulevées comme le soutien alimentaire aux personnes âgées les plus nécessiteuses, la réfection des maisons de la femme avec construction de boutiques et de centres d’hébergement. On note également le financement des coordinations des organisations féminines, l’accroissement de l’offre dans le domaine de la formation technique et professionnelle, la reprise des travaux HIMO pour la réhabilitation des pistes rurales et la construction de l’abattoir sous-régional de Pouytenga.

A tous ces défis, le Premier ministre et les membres du gouvernement ont donné des réponses. En ce qui concerne les infrastructures, des efforts sont faits sur le terrain. « Nous avons l’avantage d’avoir procédé aujourd’hui à l’inauguration d’un tronçon de route qui concerne la région du Centre-Est, et nous venons d’inaugurer l’ENEP de Tenkodogo qui concerne également ladite région et qui relève de l’éducation. Cela veut dire que les populations ont conscience que des efforts sont faits pour apporter des réponses appropriées à leurs préoccupations de développement », dira le chef du gouvernement, Christophe Dabiré. Cependant, le développement étant un processus dynamique, il estime que le gouvernement doit continuer de travailler d’arrache-pied pour apporter de nouvelles réalisations en vue de consolider les acquis des quatre dernières années du mandat du président du Faso.

C’est bon mais ce n’est pas arrivé

Aussi, le Premier ministre Dabiré s’est prononcé sur le choix du terrain sur lequel on doit implanter l’abattoir régional de Pouytenga qui fait tant de bruit. « Si les filles et les fils de Pouytenga continuent à se disputer pour ce qui concerne le terrain, comme les ressources du budget sont des ressources fongibles, je vais donner des instructions pour qu’on prenne cet argent pour réaliser l’abattoir de Banfora. Lorsque la population de Pouytenga se sera entendue, on va voir si au niveau du budget, on peut dégager une ligne pour répondre à leur préoccupation », a prévenu le chef du gouvernement.

De manière générale, le Premier ministre a dit sa satisfaction quant à la tenue de ce cadre de dialogue. « Les forces vives de la région du Centre-Est nous ont dit que c’est bon mais ce n’est pas arrivé. C’est une interpellation pour que nous continuions à travailler en faveur des populations de ce pays et pour le bien-être des populations de ce pays. Je crois que c’est extrêmement important et satisfaisant pour le gouvernement d’entendre cela des populations qui sont dans la réalité et qui, de façon régulière, nous rappellent que des efforts sont encore à faire malgré les résultats positifs auxquels nous sommes parvenus au cours de ce mandat », a-t-il ajouté.

Coronavirus...

Il convient de signaler qu’au regard de la crise sanitaire que traverse notre pays, les mesures barrières ont été respectées lors de cette rencontre. Un geste fortement apprécié par le Premier ministre. Selon lui, ce sont des initiatives de ce genre que les hommes des médias devraient présenter à l’ensemble de la population burkinabè pour qu’elle sache que, un peu partout sur notre territoire, il y a des gens qui continuent à penser que le coronavirus est une maladie qui existe et qu’il faut travailler à l’éradiquer pour éviter la contamination.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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