Santé mentale au Burkina : Le ministère de la Santé adapte le plan stratégique 2020-2024

Publié le lundi 23 août 2021 à 17h10min

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Santé mentale au Burkina : Le ministère de la Santé adapte le plan stratégique 2020-2024

Le gouverneur de la région du Centre-Est, Antoine Ouédraogo, représenté par la secrétaire générale de la région, Seni Kabou, a présidé, le lundi 23 aout 2021 à Tenkodogo, l’atelier du projet « Adaptation du plan stratégique santé mentale 2020-2024 ». Initié par le ministère de la Santé à travers la direction de la prévention et du contrôle des maladies non transmissibles (DPCM) en consortium avec l’Organisation internationale de la migration (OIM), ce projet vise à soutenir les personnes atteintes de troubles mentaux.

Selon les termes de références de l’atelier d’adaptation du plan stratégique santé mentale 2020-2024, au Burkina Faso, une étude épidémiologique en population générale réalisée en 2015 montre que 41% de la population âgée de 18 ans et plus a souffert d’au moins un trouble mental. Et cela traduit l’importance de cette pathologie dans le pays.

C’est dans l’optique d’appuyer à la protection des personnes atteintes de troubles mentaux, que le ministère de la Santé, à travers la direction de la prévention et du contrôle des maladies non transmissibles (DPCM) en partenariat avec l’OIM, a mis en place ce projet en vue de soutenir les personnes atteintes de troubles mentaux.

Dr Firmin Ouédraogo, spécialiste en santé mentale à OIM

Selon Dr Firmin Ouédraogo, spécialiste en santé mentale à l’OIM, ce plan va permettre de prendre en compte les urgences sanitaires. Il va également permettre d’inventorier les besoins actuels en santé mentale, de répertorier les ressources disponibles et les gaps en santé mentale afin de déterminer les stratégies et les activités à prendre en compte dans le plan.

Pour la directrice de la prévention et du contrôle des maladies non transmissibles, Dr Marie Emmanuelle Zouré, cet atelier s’est beaucoup intéressé à la santé mentale parce que pour elle, la santé mentale a été pendant longtemps négligée au Burkina Faso, et il faut apporter des soins de qualité et de soutien psychosocial aux personnes affectées par la crise humanitaire que vit le pays depuis des années maintenant.

Les participants

La secrétaire générale de la région du Centre-Est, Seni Kabou, représentant le gouverneur, a pour l’occasion invité les acteurs du projet à s’impliquer activement dans sa mise en œuvre ; chose qui permettra, à son avis, de contribuer à l’amélioration des conditions et de la qualité de vie des personnes vivant avec des troubles mentaux.

Ben Benito BONKOUNGOU
Lefaso.net

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