« Arbre et éducation pour une économie verte » : La problématique au cœur d’un panel

Publié le samedi 10 août 2019 à 00h16min

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« Arbre et éducation pour une économie  verte » : La problématique au cœur d’un panel

En marge de la Foire de l’arbre, le ministre en charge de l’Environnement, Batio Nestor Bassière ; le chargé de mission du ministre en charge de l’Education nationale, Richard Guillaume Toni ; et un représentant de la Fondation Naturama, ont animé un panel sur le thème central de la Journée nationale de l’arbre (JNA), « Arbre et éducation pour une économie verte ». C’était dans l’après-midi du 8 août 2019, à Tenkodogo.

Le panel a réuni les différents acteurs au Conseil régional de Tenkodogo. Les participants ont bénéficié de l’expertise des trois panelistes dont le chargé de mission du ministre en charge de l’Education nationale, Richard Guillaume Toni. Dans sa communication, il a défini l’économie verte et annoncé les mesures prises par son ministère pour la promotion de l’économie verte au Burkina Faso. D’abord, il évoque les dispositifs institutionnels, rappelant qu’au plan national et international, notre pays a ratifié tous les traités relatifs au changement climatique. Cela lui impose, comme le stipule l’article sur la convention-cadre des Nations unies pour le changement climatique, d’éduquer, de sensibiliser et de former ses populations au changement climatique.

Comme autre activité, le département en charge de l’Environnement a procédé à la formation de la quasi-totalité des enseignants et des encadreurs pédagogiques. L’objectif affiché était de les familiariser avec les contours PFNL et surtout les outiller pour un enseignement efficace des contours dudit PNLP. « Ensuite, on a pu passer aux thèmes émergents. Le Burkina Faso a identifié neuf thèmes émergents dont l’importance se justifie par les préoccupation de l’heure et dont la maîtrise et la pratique sont utiles à l’équilibre de l’environnement pour un développement durable, équitable et inclusive », ajoute-t-il. Au nombre de ceux-ci figurent l’éducation environnementale, eau-santé-assainissement-hygiène et nutrition, la protection de l’environnement.

Amenez la jeunesse à un changement de comportements…

Les participants

Ces thèmes émergents qui s’enseignent à travers les disciplines classiques, ont été intégrés dans le curricula officiel depuis 2008. Des encadreurs pédagogiques, ainsi que les enseignants, ont été formés pour la mise en œuvre de ces contenus en classe, foi du communicateur, pour qui les actions du ministère ne se limitent pas à celle-là. Depuis 2016, une Stratégie nationale d’apprentissage sur le changement climatique (SNACC) a été élaborée afin de préparer la jeunesse à faire face à ces nouveaux phénomènes climatiques, a confié le chargé de mission.

Cette stratégie dispose déjà d’un plan d’action triennal (2016-2019) et se fixe une perspective précise : « A l’horizon 2025, le Burkina Faso dispose de ressources humaines qualifiées dans le domaine des connaissances et de la gestion du changement climatique et ses implications en vue de soutenir de manière durable son processus de développement au niveau national et local ». Enfin, il y a les activités menées au niveau des établissements. Il s’agit notamment des clubs écologies ; la mise en place de bosquets, de jardins.

Des élèves ont répondu présent au panel

Cependant, le constat montre qu’il n’y a pas de changement de comportements malgré ces multiples actions. C’est pourquoi, le communicateur du jour a lancé un cri de cœur : « Nous devrons faire des efforts inlassables, chacun à son niveau, pour que cette jeunesse et nous tous, nous puissions prendre conscience de cela et lutter activement pour la promotion d’un environnement de qualité pour nous tous et surtout pour préserver les ressources pour les générations futures ». Par la suite, les participants ont soulevé des inquiétudes. A toutes ces inquiétudes, le ministre Batio Nestor Bassière a proposé des solutions.

Le programme prévoit également un deuxième panel sur le thème « Contribution de la recherche aux actions de reforestation ».

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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