Baccalauréat 2017 : Le ministre Alkassoum Maiga a donné le top de départ à Koupéla

Publié le mercredi 21 juin 2017 à 12h57min

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Baccalauréat 2017 : Le ministre Alkassoum Maiga a donné le top de départ à Koupéla

Du 20 juin au 07 juillet 2017 se dérouleront, sur l’étendue du territoire national, les épreuves écrites et orales du baccalauréat. Le lancement officiel des épreuves de cette session 2017 a eu lieu ce mardi 20 juin 2017 à Koupéla, chef-lieu de la province du Kouritenga dans la région du Centre-Est. C’est le lycée Kourita de Koupéla où composent 560 candidats qui a accueilli la délégation des premiers responsables de l’enseignement supérieur, conduite par le ministre Alkassoum Maïga.

Il est 7h25mn au lycée Kourita de Koupéla, ce mardi 20 juin 2017. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation procède à l‘ouverture de la première enveloppe des épreuves du baccalauréat devant les autorités locales, le président de l’université Ouaga I Pr Joseph Ki Zerbo, la directrice générale de l’enseignement supérieur, les forces de l’ordre et de sécurité et les journalistes présents pour l’occasion. Nous sommes au lancement officiel de la session 2017 de cet examen à l’issue duquel certains décrocheront leur premier parchemin universitaire.

D’un ton solennel, le Pr Alkassoum Maïga dévoile le contenu de la première enveloppe sous le regard serein des candidats. « C’est bien écrit épreuve de Français, ça comporte trois pages. Le candidat est tenu de préciser sur sa copie le sujet choisi sous peine de pénalité. Traiter un sujet parmi les trois suivants. Sujet 1 : contraction de texte intitulé « L’énergie ». Sujet 2 : Conmentaire composé, « Sur les chemins du bonheur ». Sujet 3 : Dissertation, « Pour moi… ». Bonne chance ! ».

Le ministre Alkassoum Maïga prodigant des conseils aux candidats au lycée provincial kourita de koupéla

D’une salle à une autre, les conseils du ministre restent les mêmes : « La bonne attitude, c’est la sérénité, garder son calme et éviter la précipitation parce que le premier à sortir peut être aussi le premier à échouer. Eviter d’aller dans le débordement inutile, les sujets qu’on vous propose sont assez précis ».

Après Koupéla, le cap est mis sur Pouytenga et Zorgho où le ministre a pu constater de visu le démarrage effectif de l’examen et s’enquérir du déroulement des épreuves. Dans les différents centres de composition visités, les responsables se réjouissent du bon déroulement des épreuves jusque-là.

Que tout se déroule bien sans aucune incidence et arriver à un résultat au taux largement satisfaisant, c’est le souhait le plus ardent du premier responsable de l’enseignement supérieur. « Je voudrais remercier donc tous les acteurs pour les efforts fournis et faire un appel à la mobilisation pour qu’on arrive à des résultats satisfaisants et éviter qu’il y ait des dérives ou des incidents majeurs dans ce processus. Je voudrais féliciter aussi les responsables de l’université Ouaga I Pr Joseph Ki Zerbo, parce que c’est eux qui sont à la tâche pour organiser le BAC », a-t-il indiqué.

Un ‘’dispositif très robuste’’, pour reprendre les mots du ministre, a été mis en place pour éviter les dérives, notamment les fraudes qui demeurent l’un des maux majeurs qui gangrènent les concours et les examens. « Le dispositif que nous avons mis en place au niveau de Ouagadougou nous permet déjà d’être garantis par rapport à ces risques-là, mais le fait d’être accompagnés aussi par les forces de l’ordre et de sécurité, ça donne une garantie supplémentaire » rassure-t-il.

Le ministre encadré par le président de l’université Ouaga I et sa droite le gouverneur du Centre Est à droite, et à gauche par la directrice générale de l’enseignemant supérieur

“Malgré les difficultés académique et infrastructurelle que connaissent les universités publiques du pays, il y a de la place”, affirme le ministre pour qui tout est mis en œuvre pour faire face aux effectifs sans cesse croissants dans les universités. “Depuis le mois de mars, les concertations se multiplient avec les différents acteurs pour que chacun, en ce qui le concerne, prenne l’engagement de jouer pleinement son rôle afin que les années académiques se passent convenablement”, explique-t-il avant de poursuivre : ”mais nous devons gagner le combat sur nous-mêmes. Que les étudiants se disent qu’ils sont capables, avec le minimum d’effort, d’apporter leur contribution. Que les enseignants se mettent à l’esprit que chacun peut être un bout de la solution. Et que l’administration et le ministère puissent se dire que nous avons des parts de responsabilité et nous devons pouvoir le faire. »

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’Innovation, Pr Alkassoum Maïga

Ce sont au total 75 959 candidats dont 47 427 garçons, 28 532 filles et 20 052 candidats libres sur l’etendue du territoire national, qui sont à la conquête du billet d’entrée à l’université. Et comparativement à la session 2016 où on a enregistré 71 712 postulants, on note une augmentation de 4 247 candidats soit une hausse de 5,92%. Toujours selon les statistiques du service de communication de l’université Ouaga I professeur Joseph Ki Zerbo, sur le nombre total des aspirants, les régions du Centre et des Hauts-Bassins enregistrent les plus gros effectifs avec 27 872 et 11 580 prétendants.

Maxime Jean-Eudes BAMBARA (Stagiaire)
Lefaso.net

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